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Historique :

Ce serait en 1600 avant notre ère, d’après le réalisateur/animateur canadien Richard Williams dans son fabuleux livre « Techniques d’animation », que le pharaon égyptien Ramsès II fit construire un temple comprenant 110 colonnes, à la gloire de la déesse Isis. D’une manière très ingénieuse, sur chaque colonne était représentée la déesse changeant progressivement de position. Lorsque les cavaliers ou les conducteurs de char passaient à vive allure, Isis paraissait bouger !

Puis il faut attendre la naissance au IIe siècle av. J.-C en chine de la lanterne magique et patienter jusqu’aux XVIIIe siècle pour pouvoir assister à Paris aux premières Fantasmagories (voir ci dessous) de Paul Philidor.

Quelques années plus tard Étienne-Gaspard Robert dit Robertson, fait évoluer le procédé avec Le Fantascope et ses techniques de projection d’images mouvementées (danse des sorcières, fantômes ambulants…).

En 1868 l’anglais John Barnes Linnett dépose le brevet du FlipBook
ou Folioscope (Animation sur papier) sous le nom de Kinéographe.

C’est le français Charles-Émile Reynaud, (8-12-1844/9-01-1918),
photographe, dessinateur et enseignant français.
Inventeur du Praxinoscope, du théâtre optique (voir image ci dessous) et du dessin animé.
Il fut le premier à réaliser une projection de dessin animé (non-cinématographique)
le 28 octobre 1892 à l’aide de son théâtre optique.

Définition :

L’animation consiste à donner l’illusion du mouvement à l’aide d’une suite d’images.
Ces images peuvent être dessinées, peintes, photographiées, numériques, etc…
Quelles que soient les techniques utilisées, le principe est toujours le même :
Le mouvement est décomposé en une succession d’images fixes dont la vision à une fréquence  donnée,
donne l’illusion du mouvement continu.

Deux aspects sont importants.

Image par image :

Il faut représenter chacune des phases du mouvement réalisées et enregistrées image par image, quel que soit le système de représentation choisi, quel que soit le moyen d’acquisition employé, quel que soit enfin le procédé de restitution visuelle de l’animation.

Fréquence de restitution :

Les images sont restituées à une fréquence régulière suffisante pour que le cerveau et l’inertie des phénomènes entrant dans la vision,
dont la persistance rétinienne, jouent leurs rôles dans l’illusion.
En cinéma la fréquence minimale était établie à 12 images/seconde.
Mais pour éviter un papillotement désagréable la fréquence de 16 images/seconde s’imposa comme un minimum.

Les fréquences standard sont de 24 (Cinéma), 25 (Pal) ou 30 (NTSC) images/seconde.